- bien entendu, l'écriteau ne serait pas lu par les personnes incriminées, car elles sont analphabètes — un peu comme celles au cinéma qui n'arrivent pas à lire la phrase de 8 m sur 2, expliquant qu'il est nécessaire pour le respect d'autrui de couper son téléphone portable (pas avec un couteau hein !) —
- fort heureusement, je pense que cela ferait davantage monter la rage qui gronde au cœur de l'autre catégorie de personnes, lesquelles seraient plus prompt à faire la remarque.
En magasins alimentaires, grandes surfaces et autres enseignes du genre, il est un fait tout à fait remarquable : on voit de drôles de mentalités à l'œuvre.
Dès qu'il y a quelque chose à manger en dehors d'un emballage (et encore…) — pourtant en vente et que les gens avec civisme et éducation s'engagent à acheter —, on trouve toujours des personnes jeunes, matures, âgées ou gamins en train de picorer librement. Un coup, c'est la femme qui dit à son mari : « goûte-moi cet abricot chéri (sans jeu de mots), regarde comme il est bon ! ». Ou encore la personne qui pique tout simplement un morceau de pain, le rendant bien entendu invendable. C'est aussi la grand-mère qui, éduquant parfaitement son petit-fils, lui dit ainsi : « tu veux manger une cerise mon poussin ? ». Le gamin s'exécute bien entendu ! La leçon est apprise, désormais il le fera seul !
Il faut vraiment être péquenaud pour ne pas trouver cela déplacé ! Eux, c'est clair, ne le voient pas ainsi.
C'est sur un écriteau, placé devant les produits "sensibles", qu'il faudrait lire : « Nous informons notre "aimable" (comprendre enfoirés de gens mal éduqués et voleurs) clientèle, que le prix de ces produits a été augmenté, suite à la consommation sur place. ».